jeudi, mars 29, 2007

Quelques nouvelles avant le grand depart!







Bon, si les dernières nouvelles datent de Janvier, je m’en excuse. Non, je n’ai pas la malaria, je suis pas mort, et je suis pas ligoté dans un cachot quelque part en Afrique. J’ai juste été beaucoup beaucoup plus occupé durant les deux derniers mois. Je veux pas écrire un roman que personne va lire alors veuillez excusez ma brièveté sur certains sujet. Vous aurez plus de détails à mon retour.

Dans le dernier message je disais que le travail avait commencé. Eh bien, depuis, ça n’a pas arrêté. Les réservoirs d’eau de pluie ont été complètement vidés (ca a été long avec la pluie indésirée) et lavés. Des brouettes pleines de vase écoeurante ont été sorties. Tout le monde s’est sali, moi y compris, c’était dégeux. On a réparé les toits qui menaçaient de tomber et recouvert les trous autour des échelles qui permettaient aux enfants (et aux adultes) de jeter dans l’eau ce qui leur passait sous la main. Les craques dans les murs de bétons ont été réparées.



Enfin, on a installé les tuyaux nécessaires pour l’installation d’une pompe à puis, toute une opération! J’ai aussi fabriqué des toits qui ont été installés au dessus des trous d’aération afin de bloquer le soleil. Un jour, j’ai travaillé au réservoir avec quatres autres ougandais qui étaient employés par la communauté. Ils ont littéralement passé la journée à me regarder faire ma besogne. J’ai eu beau faire leur travail pour leur montrer que leurs regards ne m’étaient pas vraiment nécessaire. Rien à faire, il reste encore six jours dans la semaine pour faire le travail, no stress. Y leur manquait juste les peanuts BBQ pis un lazy boy.




Le nettoyage du reservoir a Kabumba etait plus que du!



Pendant les 6 dernières semaines, Nankunda (le directeur de projet et le seul vraiment à parler anglais dans le village) a dû s’absenter pour plusieurs raisons plus ou moins légitimes. J’ai donc eu à travailler en communiquant uniquement par les gestes.A Kabumba, un des leaders venait toujours me voir pour me dire comment il avait résolu tel ou tel problème et comment le travail avançait bien pour réaliser qu’il n’avait strictement rien fait…


Kenneth entrain d'installer le tuyau sur lequel on va installer la pompe.

Malgré les embûches, on a avancé. Les projets de réparations ne sont pas complètement terminés, mais ce qui reste à faire va être accompli sans problème par les travailleurs ougandais.




J’ai aussi pu distribuer les dons de l’église et de certains membres de ma famille aux gens qui vivent dans le camp de réfugié. Depuis décembre, la population est passée de 200 à 1700 réfugiés. La plupart n`ont pas pu apporter quoi que ce soit avec eux et leur état de réfugié n’est pas reconnu par les Nations Unis.


On a distribue des jerrycans, des bassins, du savon, des baches et du materiel scolaire

J’ai pu leur donner des jerrycans, du savon, des bassins pour se laver et du matériel scolaire. Ils sont entrain de creuser des trous et j’ai pu pourvoir l’argent pour construire des bécosses. Enfin, les enfants du camp vont recevoir un uniforme ce qui va aider leur intégration à l’école primaire et du même coup à la communauté de Kikagati. Ils ne sont pas aimés dans le village, ils parasitent. Quand on va dans le camp, les gens nous apportent tous des vieilles pièces de monnaies trouvéss dans des vêtements usagés ou inutilisées durant leur résidence en Tanzanie ils veulent qu’on leur échange. (Sara tu capoterais.)

L'equipe de Kikagati, de g a d de haut en bas: DJ Paul, Jackson, Medias, Marcella, Stella, moi, Kennneth et Nankunda.

Avant de partir on a eu un diner special en Tanzanie avec les travailleurs de Kikagati, ca a ete tres emotionel (surtout pour eux) de nous voir partir. Les canadiens viennent tous les ans, ils travaillent, lient des amities, puis quand on commence a bien se connaitre on s'en retourne a la maison dans un pays dont ils revent jour et nuit et on leur laisse comme seul moyen de communiquer un outil qu'ils connaissent a peine.



Le matin de notre depart, avant la descente du drapeau!

John Carlin (un ami de John qui a ete la pour les 2 dernieres semaines) et moi avons donc quitter Kikagati le matin du 21 mars.


Au travers de mon travail, je me suis libéré pour trois fins de semaines durant les trois derniers mois.


Lors d'une courte randonnee d'apres-midi



Le sommet du mont stanley... un jour.


Les Rwenzoris.

Wow, si j’avais à revenir dans la région, c’est là que je vas. Plus hautes montagnes en Afrique (les autres étant des volcans). C’est vraiment un endroit mythique, la jungle africaine tellement épaisse que le soleil pénètre à peine, pics rocheux partout autour… Capotant. On a passé deux nuits dans le parc. Malheureusement le sommet est resté devant nous. Pas le temps ni l’argent pour faire le circuit complet.







Plus de 100 echelles a gravir pour se rendre au sommet!





Un pied en Ouganda, un au Rwanda et la main au Congo

Les Mgahinga

Bryony, Emily, John et moi avons décidé d’aller faire une randonnée d’un avant midi pour se rendre au mont Sabinyio. Ce qui nous y a mené, c’est que le sommet est partagé par l’Ouganda, le Rwanda et le Congo (RDC). Y’a fallu grimper plus de cent échelles broche à foin pour arriver au sommet !





Petite chambre d'hotel... plutot miteux.


Velo en Tanzanie
J’ai profité du fait que mon visa tanzanien était encore valide du Kilimandjaro pour traverser la frontière (Kikagati est à la frontière tanzanienne) sur mon vélo. Je suis parti avec très peu d’information, l’endroit est très très peu visité par les touristes. J’ai pu visiter plusieurs villages intéressants et je me suis aventuré sur ma monture dans un parc. C’était vraiment fantastique d’explorer la savane sur mon vélo. J’y ai vu des antilopes, des phacochères, des babouins et toute sortes de plantes bizares.




Plusieurs m’ont demandé quel était mes destinations une fois le travail en Ouganda terminé.

En ce moment je suis à Kigali (Rwanda), demain je me rends avec Ryan, Bryony, Emily et John à Bujumbura au Burundi pour fêter la fin de notre terme de travail. On va passer une journée à visiter les bords du lac Tanganyika et on compte se rendre à la grosse roche, là où Stanley après quelques mois de marche aurait serré la main de Livingstone en lui disant le célèbre «Dr. Livingstone. I presume». Après, le 28, je prends le bus vers Kampala en faisant un arrêt à Mbarara pour prendre mes bagages qui sont tous trop lourd… Je vais passer le 29 dans la capitale. Puis, le lendemain je prends un mini bus (matatu) vers l’aéroport d’Entebbe.

Voici les détail de mon vol si ça vous intéresse. Malheureusement je ne pourrai pas séjourner à Dubai. Trop cher.

Depart de Entebbe (Ouganda) vendredi le 30 mars vers Dubai. en faisant un stop a Addis Abada en Ethiopie
Malheureusement je pourrai pas arreter a Dubai pour faire du ski interieur, le changement de vol etait trop chere... un jour.
J'arrive a Dubai vers minuit.
Depart de Dubai (Emirats Arabes Unis) le lendemain matin a 2 h vers Dhaka.
J'arrive a Dhaka vers 8 h et je suis poigne a l'aeroport jusqu'a 2 h l'apres midi. Le Bangladesh ne donne pas de visa pour des 24 heures.
Depart de Dhaka a 2 h pour arrive a Katmandu

Je vais passer quelques jours de visite à Katmandu avant de prendre un bus (un autre) vers Nepalganj pour aller visiter le parc royal de Bardia, un parc isolé où j’espère voir des tigres, des rhinocéros unicornes, des éléphants, des chevreuils durant une visite à dos d’éléphant. Ça devrait être assez cool. De retour à Katmandu, je vais prendre une semaine dans les environs pour visiter les temples et autres attractions. Le 14 avril, c’est le nouvel an Népalais, j’espère voir les chars géants tirés par des centaines de gens circuler dans la ville.

Après ça, je compte me rendre à Gorkha où je vais entamer une randonnée d’une vingtaine de jours autours du massif de l’Annapurna.

Après ça j’ai des plans, mais rien d’établis encore. Je dois acheter mon billet de retour, probablement pour la mi-mai. Je vous tiens au courant.





lundi, mars 26, 2007

Joke boboche et Canadiens sur la glace



D’accord, j’ai réalisé que mon petit concours à propos des vaches ougandaises était plutôt boboche. Voici la réponse.


Et oui, a l'approche des series, meme les ougandais font des fans!